top of page

Running & respiration : comment utiliser VT1 et VT2 pour mieux gérer son allure et améliorer son endurance

  • Photo du rédacteur: PAIRFS
    PAIRFS
  • il y a 7 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

En course à pied, beaucoup de runners se fient principalement à la fréquence cardiaque, à l’allure ou aux sensations pour gérer leurs intensités. Mais ces indicateurs sont souvent imprécis : la chaleur, la fatigue, le stress ou la dérive cardiaque peuvent complètement fausser l’entraînement.

La respiration, elle, reflète en temps réel la manière dont votre corps produit de l’énergie. C’est pourquoi les seuils ventilatoires (VT1 & VT2) sont des repères extrêmement fiables pour structurer l’entraînement du coureur.


1. Pourquoi la respiration est un outil puissant pour les runners


Contrairement à l’allure ou à la fréquence cardiaque :

  • la respiration révèle l’équilibre entre lipides et glucides,

  • elle détecte précisément la transition vers l’effort soutenu,

  • elle montre quand la fatigue métabolique s’installe,

  • elle donne un feedback instantané, indépendamment de l’environnement.


👉 En course à pied, où l’allure varie selon le terrain (montées, descentes, vent), la respiration est le meilleur indicateur interne.


2. VT1 & VT2 : les repères clés en course à pied


🔹 VT1 : le seuil d’endurance aérobie

VT1 correspond au moment où :

  • la respiration s’accélère légèrement,

  • le corps commence à utiliser davantage de glucides,

  • la conversation devient un peu plus difficile.

C’est la limite supérieure de la zone d’endurance fondamentale.


En dessous de VT1 :

✔ brûlage maximal des graisses

✔ effort économique

✔ faible fatigue métabolique

✔ capacité à maintenir des heures


🔹 VT2 : le seuil d’effort soutenu / seuil anaérobie

VT2 est le moment où :

  • la ventilation augmente brusquement,

  • le CO₂ produit grimpe fortement,

  • parler devient quasi impossible,

  • l’acidose commence à s’installer.

C’est l’équivalent physiologique du “seuil” du coureur.


Au-dessus de VT2 :

🔥 effort coûteux

🔥 durée de maintien très courte

🔥 bascule dans le lactique



3. Comment utiliser VT1 pour améliorer votre endurance


Pour progresser en running, 80 % de l’entraînement devrait être en endurance aérobie — donc sous VT1.


Concrètement, courir sous VT1 permet de :

  • renforcer votre base aérobie,

  • améliorer l’efficacité ventilatoire,

  • économiser le glycogène,

  • réduire la fatigue,

  • augmenter la capacité à soutenir une allure plus rapide plus tard.


Comment reconnaître VT1 en course ?

  • respiration légère, régulière

  • conversation possible sans effort

  • sensation de “facile, je pourrais durer longtemps”


Avec un capteur comme ZoneX, VT1 est mesuré précisément, ce qui évite les approximations.


4. Comment utiliser VT2 pour devenir plus rapide


Courir autour ou légèrement sous VT2 développe :

  • la tolérance au lactate,

  • la capacité à courir vite longtemps,

  • le maintien d’allure en compétition,

  • la résistance mentale à l’effort.


Utilisation de VT2 en séance :

  • 2 × 15 min à 95–100 % VT2

  • 4 × 6 min à 98–102 % VT2

  • blocs de seuil progressif


C’est l’allure clé pour :

➡️ 10 km

➡️ semi-marathon

➡️ trail court



5. Comment adapter votre pacing en course grâce à la respiration


Sur 10 km

Partir juste sous VT2, stabiliser la respiration, puis pousser légèrement au-dessus dans les derniers kilomètres.


Sur semi-marathon

Rester entre VT1 et VT2, en stabilisant la ventilation sur une allure confortable mais soutenue.


Sur marathon

Toujours sous VT1, sinon le glycogène fond trop vite → mur assuré.


En trail

La respiration est idéale car l’allure n’est pas un repère fiable :

👉 maintenir un souffle stable en montée,

👉 respirer calmement sur le plat,

👉 relâcher en descente.


6. Pourquoi la fréquence cardiaque est moins fiable en course


La FC dépend de :

  • la chaleur

  • le stress

  • la dérive cardiaque

  • la déshydratation

  • la fatigue musculaire

  • le temps de réaction du cœur (lent)


En conséquence :

➡️ elle ne reflète pas les filières énergétiques

➡️ elle ne dit pas si vous êtes en-dessous ou au-dessus de VT1

➡️ elle peut vous induire en erreur sur un pacing


La respiration, au contraire :

✔ réagit immédiatement

✔ reflète directement le métabolisme

✔ identifie précisément les seuils (VT1/VT2)



7. Le rôle de ZoneX pour les runners


ZoneX permet de :

  • mesurer précisément VT1 et VT2 en course,

  • suivre la ventilation en direct,

  • détecter la dérive ventilatoire,

  • adapter le pacing selon le terrain,

  • optimiser l’allure lors des séances clés,

  • éviter les zones mal calibrées.


C’est l’outil le plus fiable pour individualiser l’entraînement en course à pied, que vous soyez débutant, confirmé ou compétiteur.


Conclusion


En running, bien gérer sa respiration, c’est bien gérer son effort.

Grâce à VT1 et VT2, vous pouvez :

  • structurer un entraînement intelligent,

  • éviter la fatigue inutile,

  • mieux gérer votre pacing,

  • progresser en endurance,

  • devenir plus rapide en compétition.


👉 La respiration est le seul indicateur qui reflète votre physiologie réelle en temps réel.

👉 C’est aussi le plus simple à ressentir et le plus précis à mesurer.



Posts récents

Voir tout

Commentaires


bottom of page