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Altitude & respiration : comment VT1 et VT2 évoluent en montagne (et comment adapter son entraînement)

  • Photo du rédacteur: PAIRFS
    PAIRFS
  • il y a 7 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

L’altitude modifie profondément la façon dont le corps produit de l’énergie.Moins d’oxygène, plus de ventilation, fatigue plus rapide : c’est un environnement où la respiration devient un indicateur central pour comprendre votre physiologie.

Et ce changement se reflète directement dans vos seuils ventilatoires (VT1 & VT2), qui ne se comportent pas du tout comme au niveau de la mer.


1. Pourquoi l’altitude change votre respiration


À partir de 1 500–2 000 m d’altitude, la pression d’oxygène diminue.Résultat : votre corps doit ventiler davantage pour compenser.


Cette hyperventilation entraîne :

  • une baisse du CO₂ (effet alcalose respiratoire)

  • une augmentation du travail ventilatoire

  • une accélération de la fréquence respiratoire

  • une perception d’effort plus élevée


👉 La respiration devient plus coûteuse, plus instable, et moins efficace.


2. Comment VT1 change en altitude


🔻 VT1 baisse presque toujours en altitude

Pourquoi ?

  • le corps bascule plus tôt vers un métabolisme glucidique

  • la ventilation s’accélère plus rapidement

  • la capacité à rester dans une zone aérobie “facile” diminue


Concrètement :

Au niveau de la mer, votre VT1 peut être à 200 W / 5:00/km. À 2 000 m, il peut descendre à 170–180 W / 5:20/km.


👉 Faire de la “Zone 2” en altitude est plus difficile qu’on le pense.

Beaucoup de sportifs croient rester en endurance… alors qu’ils dérivent au-dessus de VT1.



3. Comment VT2 évolue en altitude


🔻 VT2 baisse encore plus fortement que VT1

Raison principale :La capacité à tamponner l’acidose diminue en altitude.

De plus :

  • CO₂ expulsé plus difficilement

  • acidité plus élevée

  • ventilation très coûteuse

  • VO₂max réduite


Résultat :

👉 L’intensité que vous pouvez tenir au seuil diminue nettement.


Exemple :

VT2 à 260 W en plaine → 225–235 W à 2 000 m.



4. Pourquoi la fréquence cardiaque ne suffit plus pour s’entraîner en altitude


La FC en altitude est trompeuse :

  • elle augmente au repos, au réveil, même sans fatigue

  • elle dérive plus vite

  • elle ne reflète pas les changements métaboliques liés au manque d’oxygène


Vous pouvez très bien être sous votre FC habituelle de Zone 2,mais déjà au-dessus de VT1 en termes de respiration.


👉 La respiration devient le seul indicateur vraiment fiable.


5. Comment s’entraîner intelligemment en altitude grâce à VT1/VT2


🔹 En-dessous de VT1 : endurance fondamentale “réelle”

Objectifs :

  • améliorer l’efficacité ventilatoire

  • éviter d’épuiser les réserves glucidiques

  • faciliter l’acclimatation


Très utile pour :

  • sorties longues

  • footing faciles

  • séances de récupération


🔹 Entre VT1 et VT2 : endurance active contrôlée

À utiliser prudemment :→ c’est souvent plus coûteux qu’en plaine.

Objectifs :

  • habituer le corps à un léger déficit d’oxygène

  • développer la tolérance ventilatoire

  • simuler une intensité compétition en altitude


🔹 Au-dessus de VT2 : haute intensité… en faible quantité

À garder pour :

  • intervalles courts

  • exercices techniques

  • travail de puissance


L’excès d’intensité en altitude = fatigue rapide + récupération plus lente.



6. Comment ZoneX facilite l’entraînement en altitude


Avec un capteur respiratoire comme ZoneX, vous pouvez :

  • mesurer vos nouveaux VT1/VT2 en montagne

  • suivre en direct votre ventilation

  • ajuster vos intensités selon l’altitude réelle

  • éviter la dérive ventilatoire inutile

  • individualiser totalement votre Zone 2

  • protéger votre métabolisme de la surcharge


👉 L’altitude change vos seuils,

👉 ZoneX vous permet de les mesurer…

👉 et donc de vous entraîner juste.


Conclusion


L’altitude n’est pas seulement une question d’air plus “fin” :c’est une modification profonde de la physiologie.


Grâce à la respiration et aux seuils ventilatoires, vous pouvez :

  • éviter les erreurs de pacing

  • calibrer vos vraies zones d’endurance

  • mieux gérer votre fatigue

  • optimiser votre progression

  • tirer le maximum d’un stage ou d’un séjour en montagne


👉 L’altitude déstabilise votre métabolisme.

👉 La respiration vous aide à le comprendre et à mieux vous entraîner.



 
 
 

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