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Analyse de la respiration : la prochaine révolution des wearables sportifs ?

  • Photo du rédacteur: PAIRFS
    PAIRFS
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

Les objets connectés ont transformé l’entraînement : fréquence cardiaque, puissance, cadence, vitesse, saturation d’oxygène… mais un paramètre essentiel est encore largement absent des wearables actuels : la respiration.


Pourtant, la respiration est le signal physiologique le plus direct, le plus sensible et le plus fidèle pour comprendre ce qui se passe dans le corps d’un athlète.


Après des années d’innovations centrées sur le cardio et la puissance, une nouvelle génération de capteurs émerge : les wearables respiratoires.

Et cette révolution commence maintenant.


1. Pourquoi la respiration est le biomarqueur oublié du sport ?


Alors que la fréquence cardiaque fluctue avec :

  • la chaleur,

  • le stress,

  • la déshydratation,

  • le sommeil,

  • la caféine…


… la respiration, elle, réagit directement au métabolisme.


Elle reflète immédiatement :

  • l’augmentation du CO₂,

  • la production de lactate,

  • les transitions énergétiques,

  • la fatigue musculaire,

  • la dérive ventilatoire en montée.


En d’autres termes :

👉 la respiration est le langage interne du corps.

Si l’on veut comprendre la charge réelle, il faut écouter ce que dit la ventilation.


2. Les limites des wearables actuels (cardio, puissance, SpO₂)


❌ La fréquence cardiaque dérive

La FC augmente même si l’intensité ne change pas.


❌ La puissance ne reflète pas la charge interne

En trail, en montée ou en terrain instable : elle devient peu fiable.


❌ La SpO₂ est informative… mais lente et imprécise en mouvement

Utile au repos, mais très limitée en dynamique.


Ces métriques sont utiles, mais aucune ne dit réellement ce que vit le corps.


Le seul signal capable de montrer le passage de l’aérobie à l’anaérobie, en direct, c’est :👉 la ventilation.


3. Pourquoi l’analyse respiratoire est la prochaine rupture technologique


La seule raison pour laquelle les capteurs respiratoires ne sont pas encore partout dans le sport tient à un point simple :


👉 Mesurer la respiration de manière fiable est extrêmement difficile.


Problèmes majeurs :

  • condensation et humidité dans les capteurs,

  • accélérations du flux respiratoire,

  • CO₂ en très faible concentration (~4%),

  • miniaturisation complexe,

  • bruit de signal.


Pendant longtemps, seule une machine CPET à 35 000 € pouvait mesurer correctement gaz, CO₂, volume ventilé…Mais tout cela est en train de changer.


4. ZoneX : la première génération de wearables centrés sur la respiration


ZoneX s’inscrit dans cette révolution.

PAIRFS a développé une technologie brevetée, en partenariat avec le CEA LETI, permettant :

  • une mesure stable malgré l’humidité,

  • une détection précise du CO₂ expiré,

  • une identification en temps réel des transitions ventilatoires,

  • une analyse fiable en conditions réelles (montée, trail, vélo).


Au lieu d’essayer de tout mesurer (comme un mini-CPET), ZoneX fait un choix radical mais juste :

👉 Mesurer parfaitement une seule chose : les seuils ventilatoires VT1 et VT2.


Ces seuils sont les repères physiologiques les plus fiables pour définir :

  • les zones d’entraînement,

  • l’allure en montée,

  • la Zone 2 réelle,

  • la capacité à maintenir l’effort.


Avec ZoneX, la respiration devient enfin une donnée accessible, reproductible et utile.


5. Ce que les wearables respiratoires vont changer pour les athlètes


✔ Des zones d’entraînement enfin justes

Plus besoin d’estimations basées sur la FC ou la puissance.


✔ Un pacing optimal dans les montées

La respiration réagit immédiatement → jamais dans le rouge sans le savoir.


✔ Un suivi fidèle de la fatigue

Dérive ventilatoire → charge interne trop élevée.


✔ Une vraie personnalisation de l’entraînement

Les seuils évoluent → les zones s’adaptent.


✔ Vers un futur où le CPET portable devient possible

ZoneX est la première étape d’un CPET embarqué, fiable et simple.


6. Pourquoi la respiration va devenir aussi standard que la fréquence cardiaque


Parce que la respiration :

  • se mesure en temps réel,

  • reflète la physiologie,

  • capte les transitions métaboliques,

  • guide le pacing,

  • identifie le surentraînement,

  • s’adapte naturellement au terrain.


Elle est le biomarqueur central… et pourtant encore absent des wearables grand public.Mais cette époque touche à sa fin.


La prochaine génération d’objets connectés sera respiratoire.ZoneX en est le premier exemple concret.


Allez plus loin

  1. Nicolò A. et al. (2020). Respiratory frequency as a marker of metabolic transitions.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32281527/

  2. Anselmi F. et al. (2021). Ventilatory thresholds define aerobic domains.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8456830/

  3. Meyer T. et al. (2005). Criteria for intensity prescription in endurance training.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15907278/

  4. Pallarés J.G. et al. (2016). Validity of ventilatory thresholds.https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0163389

  5. Poole D.C., Jones A.M. (2021). Oxygen uptake kinetics and ventilation.https://doi.org/10.1002/cphy.c200006

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