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La respiration en montée : optimiser vos relances et récupérer plus vite en cyclosportive vallonnée

  • Photo du rédacteur: PAIRFS
    PAIRFS
  • il y a 4 jours
  • 3 min de lecture

Les montées sont le juge de paix de toutes les cyclosportives. C’est là que l’on creuse des écarts — ou que l’on explose. Pourtant, ce n’est pas uniquement la puissance ou les jambes qui dictent votre capacité à tenir un rythme : c’est votre respiration.


Comprendre et utiliser vos seuils ventilatoires (VT1 & VT2) dans les ascensions change radicalement votre façon d’aborder les côtes, de relancer, et — surtout — de récupérer entre deux difficultés.


Dans cet article, découvrez comment la respiration devient votre meilleur outil de pacing, sans capteur de puissance et même lorsque la montée se durcit soudainement.


Pourquoi la respiration est le meilleur indicateur d’effort en montée


En montée, votre puissance varie à cause :

  • du pourcentage de la pente,

  • du choix de braquets,

  • de la gravité (impossible à compenser),

  • des microchangements d’allure du groupe.


La respiration, elle, reste directement liée à l’intensité physiologique réelle.

  • VT1 = encore capable de parler, ventilation contrôlée → zone d’endurance.

  • VT2 = ventilation rapide, phrases coupées → zone difficile, proche de la dérive lactique.

  • Au-dessus du VT2 = dette énergétique, coût énorme, récupération lente.


➡️ En montée, dépasser le VT2 trop tôt est l’erreur la plus fréquente : même 15–20 secondes au-dessus peuvent faire basculer la montée… et ruiner la suite du parcours.


Comment identifier votre intensité en montée grâce à votre respiration


Même sans capteur, voici comment vous pouvez déterminer votre zone d’effort immédiatement :


1. Respiration par le nez (ou quasi)

→ Vous êtes sous le VT1

→ Idéal au début de l’ascension ou sur montée longue (10–30 min).


2. Parler par phrases courtes

→ Vous êtes entre VT1 et VT2, zone tempo

→ L’allure des montées soutenables mais qui usent si trop longues.


3. Impossible de parler, respiration haletante

→ Vous êtes au-dessus du VT2

→ À utiliser uniquement pour relancer, suivre une attaque, sortir d’un virage serré.



Stratégie de pacing respiratoire sur une montée


➡️ Début de montée : rester sous le VT2 le plus longtemps possible

Ne vous fiez pas aux autres. Calmez votre respiration, cadencez haut, stabilisez votre ventilation.

Objectif : rester dans une zone où respirer reste fluide.


➡️ Sections raides : micro-relances contrôlées

Quand la pente augmente :

  • ne changez pas brutalement de fréquence respiratoire,

  • augmentez légèrement le débit, pas le rythme,

  • évitez de passer en “ventilation panique”.

2–3 secondes de contrôle respiratoire évitent un pic lactique.


➡️ Relance au sommet : rester en dessous de la rupture ventilatoire

Beaucoup relancent trop fort au sommet

→ hyperventilation

→ 30 secondes plus tard… explosion.


Relancez au ressenti respiratoire, pas à la puissance :

  • si vous pouvez reprendre le contrôle ventilatoire en 5–8 secondes → bon rythme

  • si vous restez essoufflé → relance trop forte


La clé : utiliser la respiration pour accélérer la récupération après la montée


Après le sommet ou entre deux bosses, la majorité continue à ventiler vite.

Erreur : cela retarde le retour sous le VT1.


Protocole de récupération respiratoire (10–20 sec)

➡️ Inspirations calmes et profondes

➡️ Expirations longues (2x plus longues que l’inspi)

➡️ Cadence légère mais fluide


Résultat :

  • retour rapide au VT1,

  • meilleure réoxygénation,

  • baisse du stress cardiorespiratoire,

  • récupération énergétique plus rapide.


Exemple d’application en cyclosportive


Sur une cyclosportive vallonnée :

  • montée de 6 min → maintenir sous VT2

  • mur raide de 30 sec → accepter de monter au-dessus du VT2

  • sommet / faux-plat → récupération respiratoire

  • bosse suivante → repartir frais


La respiration sert de guide en temps réel, même si la puissance varie.


Pourquoi un capteur respiratoire change le jeu


Un dispositif comme PAIRFS vous permet de :

  • connaitre précisement vos VT1 et VT2 en fonction de votre puissance,

  • connaitre précisement vos sensations au passage des seuils

  • gérer les relances précisément,

  • éviter les “montées suicides”.


En montée, c’est l’outil qui vous permet d'avoir le pacing le plus précis… car c’est physiologique, pas mécanique.


À retenir

  • En montée, la respiration est l’indicateur d’effort le plus fiable.

  • Le but : éviter de dépasser le VT2 trop tôt.

  • La récupération post-montée se joue à la respiration, pas aux jambes.

  • Avec un système d’analyse respiratoire, le pacing devient ultra précis.



 
 
 

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