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Respiration & triathlon : comment adapter VT1 et VT2 en natation, vélo et course à pied

  • Photo du rédacteur: PAIRFS
    PAIRFS
  • il y a 6 jours
  • 3 min de lecture

Le triathlon est l’un des sports où la gestion de l’intensité est la plus complexe.Trois disciplines, trois positions corporelles, trois contraintes ventilatoires différentes… et pourtant un seul système respiratoire pour tout gérer.


Comprendre vos seuils ventilatoires (VT1 & VT2) est le moyen le plus fiable pour contrôler l’effort du début à la fin, éviter l’explosion sur la course à pied et optimiser votre gestion de course.


1. Pourquoi la respiration est essentielle en triathlon


Contrairement à la fréquence cardiaque (qui réagit lentement et varie selon la chaleur ou le stress), la respiration :

  • réagit instantanément,

  • reflète en temps réel l’équilibre entre lipides et glucides,

  • signale les transitions métaboliques (VT1/VT2),

  • permet d’adapter l’intensité à chaque discipline,

  • aide à stabiliser le pacing avant et après chaque transition.


👉 La respiration est l’indicateur interne le plus fiable pour structurer l’effort en triathlon.


2. VT1 & VT2 : ce qu’ils signifient pour un triathlète


🔹 VT1 = le seuil d’économie

En dessous de VT1 :

✔ effort durable

✔ combustion des graisses

✔ respiration stable

✔ fatigue minimale


C’est la zone clé :

  • en natation longue,

  • sur le vélo d’un half ou full,

  • en début de course à pied.


🔹 VT2 = le seuil d’intensité soutenue

Autour de VT2 :

✔ effort de course à pied (10 km / semi),

✔ gestion des bosses à vélo,

✔ intensité de transition (T2 → début de course).


Au-dessus de VT2 :

🔥 lactate

🔥 acidose

🔥 temps de maintien très court

🔥 récupération longue



3. Utiliser la respiration en natation


Pourquoi la natation est unique :

  • respiration contrôlée par la technique,

  • pression de l’eau sur le thorax,

  • hypercapnie (accumulation de CO₂) très fréquente,

  • transitions respiratoires perturbées.


Objectifs en natation :

✔ rester sous VT1 pour éviter l’accumulation de CO₂

✔ limiter l’hyperventilation lors des sorties de l’eau

✔ stabiliser la ventilation en prévision du vélo


Signes respiratoires utiles :

  • souffle bloqué = intensité trop haute

  • envie de respirer très forte = CO₂ trop élevé

  • ventilation explosive en sortie d’eau = mauvaise gestion


👉 En triathlon, se fatiguer respiratoirement dès la natation est une erreur fréquente.


4. Utiliser VT1/VT2 sur le vélo


Le vélo est le moment de la course où l’on peut le plus facilement :

  • déraper au-dessus de VT1 dans les bosses,

  • monter trop haut sous l’effet du drafting,

  • dépasser VT2 sans s’en rendre compte dans les relances.


Comment utiliser vos seuils :

  • half / full : 90 % du temps sous VT1

  • olympique : entre VT1 et VT2, sans dépasser VT2 en continu

  • sprint : autour de VT2, avec dépassements très courts


Erreur fréquente :

Partir trop fort à vélo → VT2 atteint trop tôt →👉 impossibilité de courir correctement derrière.



5. Utiliser la respiration en course à pied (le moment critique)


La capacité à courir fort après le vélo dépend surtout de la ventilation accumulée :

  • si vous avez dépassé VT2 trop souvent ➝ respiration chaotique ➝ allure impossible à tenir

  • si vous êtes resté sous contrôle ➝ souffle stable ➝ pacing efficace


Stratégie respiratoire :

  • 0–2 km : viser juste sous VT1, stabiliser le souffle

  • mi-course : monter progressivement vers VT2

  • fin de course : dépassement contrôlé au-dessus de VT2


👉 En triathlon, la respiration est l’arbitre final de votre pacing.


6. Transitions T1 & T2 : un moment clé pour la ventilation


Les transitions sont de véritables chocs physiologiques.

Transition T1 (eau → vélo) :

  • le CO₂ accumulé en natation perturbe la respiration

  • l’hyperventilation est fréquente

  • le triathlète se met à ventiler trop vite = surconsommation d’énergie


Transition T2 (vélo → course) :

  • posture qui change

  • respiration souvent trop haute

  • besoin de retrouver un cycle respiratoire stable


👉 Une bonne gestion de VT1/VT2 permet d’aborder ces transitions sans panique ventilatoire.


7. Comment ZoneX optimise la respiration pour les triathlètes


ZoneX permet de :

  • mesurer vos VT1/VT2 précisément dans chaque discipline

  • suivre la ventilation en temps réel

  • détecter la dérive ventilatoire sur le vélo

  • évaluer l’impact respiratoire de la natation

  • ajuster le pacing en course à pied

  • stabiliser la ventilation en transition

  • éviter la surcharge métabolique trop tôt dans la course


C’est un atout énorme pour les triathlètes qui veulent structurer leur effort intelligemment.


Conclusion


En triathlon, comprendre et maîtriser votre respiration est un avantage stratégique.


Grâce à VT1 et VT2, vous pouvez :

  • gérer la natation sans vous épuiser,

  • calibrer correctement l’intensité à vélo,

  • courir avec un souffle stable,

  • négocier les transitions sans explosion,

  • optimiser votre pacing du début à la fin.


👉 Les triathlètes qui maîtrisent leur ventilation maîtrisent leur course.

👉 ZoneX rend cette gestion accessible, précise et actionnable.



 
 
 

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